L’épilogue d’une affaire rocambolesque ? Un avion immobilisé300 Indiens confinés, deux passeurs présumés libérés : après quatre jours d’atermoiements administratifs et judiciaires, l’A340 cloué au sol dans la Marnes depuis jeudi par les autorités françaises, sur des soupçons d’immigration clandestin, est finalement reparti lundi vers l’Indela plupart des passagers sont à bord.
L’avion est arrivé à vacation spot, a indiqué ce mardi une supply aéroportuaire indienne. L’appareil avait décollé lundi vers 14h40 à vacation spot de Bombay où l’appareil s’est posé ce mardi à 4 heures, une data confirmée par les données fournies par le website Web de suivi des vols Flightradar24. Les autorités indiennes n’ont pas communiqué sur l’arrivée de l’avion, ni indiqué lorsque ses passagers allaient sortir de l’aéroport.
Demandes d’asile
Selon la préfecture de la Marne, 276 passagers sur les 303 Indiens se présentent initialement dans cet avion ont pris la route pour l’Inde. Deux autres passagers soupçonnés d’être des passants, qui avaient été placés en garde à vue, ont pour leur half été laissés libres sous le statut de témoins assistés à l’subject de leur interrogatoire devant un juge d’instruction parisien.
Nés en 2000 et 1984, ils se sont vus délivrer des obligations de quitter le territoire français (OQTF), ont indiqué leurs avocats. Outre ces deux Indiens, 25 autres personnes, dont cinq mineurs – et non deux comme indiqué initialement par les autorités – restent elles aussi en France après avoir formulé une demande d’asile. Celle-ci va être analysée à l’aéroport Charles-de-Gaulle, a précisé la préfecture, et ils « bénéficieront d’un entretien avec l’Ofpra ».
Séjour touristique
L’Airbus A340 de la petite compagnie roumaine Legend Airways ne devait initialement effectuer qu’une escale method d’une heure sur le petit aéroport de Vatry (Marne), le temps de faire le plein sur son trajet dépendant de Dubaï (Emirats arabes unis) à Managua, capitale du Nicaragua.
Mais il a été immobilisé à la suite d’un « signalement anonyme » selon lequel des passagers étaient « susceptibles d’être victimes de traite des êtres humains », avait indiqué le parquet de Paris vendredi. Selon une supply proche du file, ces 303 Indiens, probablement des travailleurs aux Emirats arabes unis, pourraient avoir planifié de se rendre en Amérique centrale afin de tenter ensuite d’entrer illégalement aux Etats-Unis ou au Canada.
Une data judiciaire pour aide à l’entrée et au séjour irrégulier d’étrangers sur le territoire en bande organisée et participation à une affiliation de malfaiteurs a été ouverte par la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco). Mais la qualification de traite des êtres humains en bande organisée n’a finalement pas été retenue à ce stade, automobile les 303 Indiens seraient montés volontairement dans cet avion, selon une supply proche du file.
Les passagers, hommes, femmes et enfants, dont certains ont dit à la justice avoir voulu se rendre au Nicaragua pour un séjour touristique, ont été confinés dès jeudi dans le corridor d’accueil de l’aéroport, transformé en zone d’attente pour étrangers par arrêté préfectoral. Les autorités ont ensuite tenté de prolonger leur maintien dans ce dortoir géant, légalement limité à quatre jours, le temps de faire progresser l’enquête.
« Exiguïté »
Mais les premières auditions devant la justice ont douché leurs attentes, après la décision dimanche d’un juge des libertés et de la détention d’annuler cette procédure de maintien pour trois passagers, remettant en trigger sa légalité pour tous les autres. La justice a dans la faute levé la saisie de l’appareil et les autorités se sont ensuite efforcées d’obtenir le plus rapidement attainable « les autorisations nécessaires » à son redécollage sans s’étendre sur ce changement soudain de cap.
L’embarquement a pris plusieurs heures ce lundi, a constaté un journaliste de l’AFP. Le personnel de bord est monté aux alentours de midi, puis les passagers sont arrivés par grappes, à bord du bus, et ont embarqué par une rampe couverte.
Selon la préfecture de la Marne, des lits individuels, des toilettes et des douches avaient été installés dans la zone d’attente de l’aéroport, créée de toutes pièces pour faire face à cette scenario inédite. Mais le bâtonnier de Châlons-en-Champagne Me François Procureur s’est ému dimanche de « problèmes d’exiguïté et de mauvaises circumstances de vie ». « Merci au gouvernement français et à l’aéroport de Vatry pour la résolution rapide de la scenario », a réagi l’ambassade d’Inde en France sur X, ex-Twitter.
D’après le website spécialisé Flightradar, Legend Airways est une petite compagnie dont la flotte est composée de quatre avions, dont deux A340-313.