Une contamination au norovirus a perturbé les fêtes de fin d’année de quelques éleveurs de la filière conchylicole du Morbihan. Pour rappel, la conchyliculture regroupe les différentes cultures de coquillages, parmi lesquelles les huîtres creuses et plaques, les moules, les coques ou encore les palourdes.
Détectée par les companies de la préfecture, cette contamination a donné lieu à des interdictions d’exploitation et de commercialisation par endroits depuis le 22 décembre. Elles sont en vigueur au niveau de l’embouchure de la rivière de Penerf, et des îles de Boëde et Boëdic.
Moins de cinq entreprises concernées
Il existe environ 800 entreprises de conchyliculture pour la seule région Bretagne. Dans le Morbihan, « ces interdictions concernent moins de cinq entreprises dans ces secteurs », veut tempérer d’emblée Philippe Le Gal, président du Comité nationwide de la conchyliculture (CNC). Et ces décisions ne sont pas synonymes de chômage approach pour les éleveurs concernés. « Les professionnels en query ont des concessions dans d’autres zones, ce qui leur permet de continuer à travailler », explique Philippe Le Gal, qui insiste : « C’est la zone qui est fermée, pas l’entreprise ».
« La filière la plus surveillée »
À en croire l’élévation, ces interdictions sont légion dans une filière scrutée de près par les companies sanitaires. « On doit être une des filières, si ce n’est la filière la plus surveillée. Des alertes ou des fermetures sanitaires, on doit en avoir presque tous les jours. On fait avec », dit celui qui est également ostréiculteur à Surzur, dans le Morbihan, depuis plus de 30 ans.
« L’ostréiculteur sait faire son travail. Ça fait des années que l’on a des fonctionnements en circuit fermé pour qu’à partir du second où il y a le moindre risque, on mette un sure nombre d’huîtres dans des bassins protégés, afin qu’il n’y ait pas davantage de contamination ». Et l’ostréiculteur d’expliquer : « Ce système a toujours existé, et on le perfectionne en permanence ».
Pour autant, ce système ne résout pas le problème des interdictions. « On les subit », souffle Philippe Le Gal. « Mais c’est avant tout le consommateur que l’on veut protéger. Ici, les heaps d’huîtres concernés ont évidemment été retirés ».
L’épineuse query de l’assainissement
Et s’il est difficile de pointer un distinctive responsable à ces difficultés sanitaires, Philippe Le Gal a déjà sa petite idée : « L’axe principal, c’est l’assainissement ». Les pluies abondantes saturent les stations d’épuration, ce qui implique des rejets de boues d’épuration potentiellement contaminantes dans les rivières et in tremendous, la mer. « Il faut que les stations soient mieux dimensionnées, que les réseaux d’eaux pluviales soient séparés de l’assainissement… Que les élus fassent un vrai travail sur tous les réseaux d’assainissement ».
Un problème que Philippe Le Gal a pris à bras-le-corps en tentant d’alerter les pouvoirs publics : « Ce sont des messages que je fais passer depuis des années… Mais il y a toujours des problèmes de funds, de ci ou de ça ». Et de s’agacer : « On proceed tant qu’il n’y aura pas eu un juge pour condamner ces faits. On ne peut pas continuer à être pollués-payeurs. Ce n’est pas attainable… ».