L’expérimentation doit commencer en septembre 2024, à la rentrée, voire dès le printemps pour les collectivités les plus « motivées », selon le ministère.
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Gabriel Attal s’apprête à lancer une expérimentation sur l’uniforme, comme il l’a annoncé mercredi 6 décembre sur franceinfo. Le gouvernement veut tester la tenue distinctive dans une partie des écoles, collèges et lycées de France, là où les collectivités se portent volontaires. Le ministre de l’Éducation nationale doit détailler les contours de cette mesure en fin de semaine, mais franceinfo vous dévoile les premières pistes du gouvernement.
L’expérimentation doit commencer en septembre 2024, à la rentrée, voire dès le printemps pour les collectivités les plus “motivées”, selon le ministère. Chaque famille concernée recevra cinq polos, deux pulls et deux pantalons par enfant, selon les informations communiquées par le ministère des collectivités territoriales en query. Ce package coûtera 200 euros, mais les familles n’auront rien à payer. La piste privilégiée est celle d’un financement à moitié par l’Etat, à moitié par la mairie, le département ou la région volontaire.
Une expérimentation de deux ans
La tenue sera la même partout en France, mais il sera doable de la personnaliser localement, avec un écusson par exemple. Chaque enfant aura droit à un vêtement neuf de rechange par an, selon les collectivités territoriales impliquées par franceinfo, si le modèle devient trop courtroom ou s’il est abîmé par exemple. Certaines questions restent à trancher néanmoins : on ne sait pas s’il y aura des jupes, ou des bermudas pour l’été, ni si le package comporte une tenue de sport.
Pour l’prompt, le ministère de l’Éducation a sélectionné plusieurs prestataires français pour coudre les vêtements, mais la collectivité devrait avoir le dernier mot sur le fabriquant, puisque c’est elle qui fera sa commande. Avant de se lancer, chaque établissement devra valider le projet en conseil d’administration ou en conseil d’école. L’expérimentation doit durer deux ans, avec un suivi scientifique, une évaluation du climat scolaire, des résultats et de l’ambiance en classe, promet Gabriel Attal.