- La guerre entre Israël et le Hamas a été déclenchée par l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien, le 7 octobre, sur le sol israélien, à partir de la bande de Gaza.
- En représailles, Israël a juré « d’anéantir » le Hamas, pilonnant sans relâche le territoire assiégé où s’entassent 2,4 hundreds of thousands de Palestiniens et lançant une opération terrestre le 27 octobre.
- Ce vendredi, la France et la Jordanie ont largué sept tonnes d’aide humanitaire et sanitaire sur la bande de Gaza
Pour mieux comprendre les derniers événements sur le conflit entre le mouvement islamiste du palestinien Hamas et Israël, 20 minutes fait le level tous les soirs. Entre les déclarations fortes, les avancées diplomatiques ou le bilan dramatique des combats, voici l’essentiel de la journée.
Le fait du jour
Au milieu de cette abominable journée, une nouvelle se révèle plus constructive. L’Élysée a annoncé que la France et la Jordanie avaient pu étendre sept tonnes d’aide humanitaire et sanitaire sur la bande de Gaza. D’après Emmanuel Macron, l’opération de largage a été conduite dans la nuit de jeudi à vendredi par deux C-130, des avions de transport militaire, l’un français et l’autre jordanien, « avec des équipes mixtes à la fois jordaniennes et françaises dans les deux aéronefs ». C’est la première fois qu’une telle aide peut être acheminée, a assuré l’Élysée.
Le chiffre du jour
1,9. C’est le nombre en million de personnes déplacées dans la bande de Gaza. Sur le terrain, la state of affairs reste dramatique pour les quelque 2,4 hundreds of thousands de Gazaouis, dont environ 1,9 hundreds of thousands ont été déplacés par le conflit. D’après les ONG, les hôpitaux ne fonctionnent plus ou très difficilement et les habitants font face à de graves pénuries d’eau, de nourriture et de médicaments. « Environ 500.000 personnes déplacées vivent autour des abris, dans les rues ou sur les routes », a déclaré Adnan Abu Hasna, un porte-parole à Gaza de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens.
La phrase du jour
La riposte est inéluctable. »
Les mots sont signés d’Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah, et font suite à l’attaque qui a a coûté la vie à Saleh al-Arouri et à six autres responsables et cadres du Hamas mardi soir. D’après des observateurs, un bureau du mouvement islamiste palestinien, allié du Hezbollah, aurait été touché par une frappe israélienne. Cet acte « est grave et ne restera pas sans réponse », a prévenu Hassan Nasrallah dans un discours télévisé, assurant que son mouvement allait « répondre » sur « le champ de bataille ».
La tendance du jour
Israël a présenté son « plan pour Gaza » par la voix de Yoav Gallant. Le ministre israélien de la Défense a martelé l’intention de son gouvernement de poursuivre les opérations militaires à Gaza jusqu’au « retour des otages », au « démantèlement des capacités militaires et de gouvernance du Hamas » et à « l’élimination des menaces militaires ». Depuis l’offensive du Hamas le 7 octobre, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a promis « d’anéantir » le Hamas. Mais peut-il y parvenir ? Certains anciens conseillers du pays mettent en doute la capacité d’Israël à sortir du conflit.
Ce vendredi, le ministre de la Défense a accepté d’évoquer l’après-guerre. Son plan, qui doit encore recevoir l’aval d’un gouvernement divisé, prévoit un retrait des Israéliens de Gaza si le Hamas était vaincu. « Il n’y aura pas de présence civile israélienne dans la bande de Gaza après l’atteinte des objectifs de la guerre. Les habitants de Gaza sont palestiniens. Par conséquent, les entités palestiniennes seront en cost (de la gestion) à la situation qu’il n’y ait aucune motion hostile ou menace contre l’État d’Israël », a promis le ministre Yoav Gallant. Un semblant d’espoir.