L’adolescent de 17 ans était hospitalisé avec un pronostic important engagé. Il est mort ce dimanche 10 décembre en fin d’après-midi. Des témoignages reçus par les enquêteurs ont expliqué qu’il n’y avait eu aucune collision entre le deux roues et le véhicule de police.
Le conducteur qui conduisait le scooter lors du refus d’obtempérer qui a causé la mort d’un adolescent vendredi 8 décembre, est décédé ce dimanche à l’hôpital, a indiqué le procureur de Meaux auprès de BFMTV.
Né en mai 2006, l’adolescent avait été transporté à l’hôpital en urgence avec un pronostic important engagé.
Deux témoignages écartent une collision avec la voiture de police
Le passager du scooter, âgé lui aussi de 17 ans, est de son côté mort peu après les faits, samedi matin.
Vers 23 heures vendredi soir, la brigade anti-criminalité (BAC) de Neuilly-sur-Marne a voulu contrôler le conducteur d’un scooter qui venait de griller un feu rouge, indique le parquet. Mais celui-ci a refusé de s’arrêter et a pris la fuite, avec son passager.
En tentant d’éviter des véhicules arrêtés à un feu rouge, le scooter perd l’adhérence sur la route et s’encastre dans un véhicule à l’arrêt au feu tricolore.
Selon les premiers éléments de l’enquête communiqués par le parquet, “il semblerait qu’il n’y ait eu aucun contact entre le scooter et le véhicule de la BAC, quand bien même le conducteur du scooter se serait rabattu vers le véhicule administratif afin de tenter de contourner les véhicules se trouvant à l’arrêt au feu rouge”
Ce dimanche, les enquêteurs ont reçu le témoignage spontané de deux automobilistes distincts – ne se connaissant pas – et qui ont assisté aux faits. Ces deux personnes ont attesté ne pas avoir constaté de contact matériel entre le véhicule de la BAC et le scooter.
Deux enquêtes ouvertes
Véronique a observé la scène depuis sa fenêtre. “J’ai entendu un bruit assez essential”, témoigne-t-elle auprès de BFMTV.
“J’ai cru que c’était quelque selected du chantier qui tombait. Donc j’ai ouvert mes volets et là j’ai vu, effectivement, au niveau de la baraque de chantier, la voiture de police garée dans le petit recoin que vous voyez là-bas”, assure-t-elle en le désignant du doigt.
Dans cette affaire, deux enquêtes ont été ouvertes sous l’autorité du parquet de Meaux. La première, confiée au commissariat de Chelles-Villeparisis, pour le refus d’obtempérer. La deuxième, confiée à l’IGPN, pour homicides et blessures involontaires.