Le phytoplancton absorbe le carbone et permet donc de le stocker dans les océans. Cette “pompe à carbone” est plus efficace que prévu, d’après une étude du CNRS publiée mercredi.
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C’est une nouvelle enfin constructive sur le entrance du réchauffement climatique. L’une des “pompes à carbone” qui permet de stocker ce gaz dans les océans est finalement plus efficace que ce que le dernier rapport du GIEC avait augmenté. Cette pompe à carbone, c’est le phytoplancton, un plancton végétal. C’est la conclusion d’une étude publiée dans la revue scientifique Nature mercredi 6 décembre et à laquelle le CNRS a participé.
Ce phytoplancton permet d’absorber une partie du carbone de l’atmosphère pour le transformer en petites particules que Frédéric Le Moigne, chercheur au CNRS à Brest et co-auteur de l’étude, appelle la neige marine : “Cette neige marine va se déposer sur le fond des océans et elle va séquestrer du carbone”.
Les scientifiques ont en fait épluché une gigantesque base de données, établie grâce à des navires océanographiques sur l’ensemble des mers, pour mesurer la quantité de neige marine transportée par cette espèce d’ascenseur des mers. Le bilan, c’est que cette pompe absorbe 20% de carbone de plus que ce qu’avait augmenté le GIEC dans son dernier rapport en 2021.
Malgré tout, ce processus de stockage prend des dizaines de milliers d’années, et ce n’est qu’une toute petite partie de ce qui est absorbée au complete par l’océan qui sature petit à petit, à power de séquestrer ce gaz. carbonique.