Selon les chercheurs, au moins deux sufferers touchés par une épidémie de botulisme en France restent hospitalisés.
L’étude a porté sur huit personnes de quatre pays admises en unité de soins intensifs du CHU de Bordeaux, où six ont nécessité une air flow mécanique invasive. Des cas ont signalé avoir consommé des sardines en preserve produites localement dans un restaurant Tchin Tchin Wine Bar.
Au 12 octobre, six d’entre eux étaient sortis de l’hôpital, mais deux personnes avaient encore besoin d’une air flow mécanique, selon l’étude publiée dans le revue Eurosurveillance.
En septembre 2023, une épidémie de botulisme touchant 15 personnes survient à Bordeaux lors de la Coupe du monde de rugby. Les malades venaient du Canada, de France, d’Allemagne, d’Irlande, d’Espagne, du Royaume-Uni et des États-Unis. Une personne est décédée.
Sufferers de l’hôpital bordelais
Le 6 septembre, le premier affected person a été admis à l’unité de soins intensifs (USI) de l’hôpital de Bordeaux. En raison de symptômes neurologiques, ils ont été initialement traités pour le syndrome de Guillain-Barré, mais un botulisme a également été suspecté. Les 9 et 10 septembre, deux sufferers supplémentaires ont été admis aux soins intensifs avec des symptômes similaires. Tous trois étaient en visite en France pour assister au tournoi de rugby ou pour faire du tourisme.
Les autorités de santé publique ont été contactées lorsqu’une épidémie a été suspectée le 10 septembre. Les antécédents des sufferers ont révélé que la supply présumée de l’an infection était des sardines en preserve maison consommées dans le même restaurant de Bordeaux par les trois individus. Les 11 et 12 septembre, cinq autres sufferers, également visiteurs internationaux en France, ont été hospitalisés avec des signes cliniques de botulisme.
Huit cas ont été traités en soins intensifs au Canada, en France, en Irlande et aux États-Unis. Deux étaient des hommes, six des femmes et sept avaient moins de 50 ans ; l’un d’entre eux souffrait d’un problème neurologique sous-jacent.
Le délai médian entre la consommation de sardines et l’apparition des symptômes était de 13 heures. Les sufferers ont été admis aux soins intensifs avec un délai médian de 42 heures après l’apparition des symptômes. Six cas sur huit ont nécessité une air flow mécanique en raison d’une paralysie des muscle groups respiratoires. Les sufferers ont été traités avec de l’antitoxine botulique avec un délai médian de 19 heures entre l’admission aux soins intensifs et l’administration de l’antitoxine.
Les huit sufferers ont reçu de l’antitoxine botulique. Une personne qui s’est présentée aux urgences de l’hôpital avec des symptômes atypiques tels qu’un mal de gorge pendant la période épidémique est décédée quelques jours plus tard en Ile de France.
Échantillons positifs de sufferers et d’aliments
Des échantillons provenant de huit cas hospitalisés ont été envoyés au Centre Nationwide de Référence (CNR) des bactéries anaérobies et du botulisme. La neurotoxine botulique (BoNT) de kind B a été confirmée dans deux cas. Cela a également été confirmé chez trois autres sufferers à l’aide d’échantillons de selles ou de prélèvements rectaux.
Les sardines du restaurant ont été analysées au CNRC le 13 septembre et se sont révélées positives pour BoNT et Clostridium botulinum de kind B.
La toxine de kind B est moins révélatrice d’une épidémie due à la consommation de poisson que la toxine de kind E. Il est doable que l’incident soit lié à l’utilisation d’huile d’olive et d’herbes aromatiques (marinade) avant la stérilisation des sardines en preserve, ont indiqué les chercheurs.
Santé publique France a été informée des trois cas suspects de botulisme alimentaire le 11 septembre. Le même jour, des mesures ont été prises par la Path départementale de la safety des populations de Gironde (DDPP) dans le restaurant pour stopper l’épidémie, dont l’éloignement d’aliments suspects. L’enquête a révélé que les sardines étaient préparées et servies uniquement au restaurant et non distribuées ultérieurement. Le 12 septembre, la Path générale de la santé (DGS) a adressé une alerte nationale à tous les praticiens et a signalé 10 cas.
Le 13 septembre, Santé publique France a conseillé aux personnes ayant fréquenté le restaurant entre le 4 et le 10 septembre de contacter un médecin en cas de symptômes de botulisme. Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) a été contacté le 13 septembre pour évaluer le risque éventuel en dehors de la France, et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en a été informée le 14 septembre.
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