Un homme de 33 ans et une femme de 29 ans, nés en Moldavie, ont été interpellés vendredi dernier pour avoir tagué une étoile de David sur un mur dans le 10e arrondissement de Paris et placé en rétention administrative, a indiqué mercredi 1er novembre le parquet, confirmant une data de BFMTV.
Le couple a été interpellé pour « dégradation aggravée par le fait qu’elle a été commise en raison de l’origine ou de la faith »a précisé le parquet.
Le couple avait été signalé par un riverain ayant vu l’homme et la femme « taguer une étoile bleue »qui a été « effacé le jour même »at-on ajouté.
Le couple à « déclaré avoir commis cette infraction sur la commande d’un tiers ».
En scenario irrégulière l’un et l’autre, ils ont été conduits au centre de rétention administrative, selon le parquet.
La procédure judiciaire a donc été classée en raison d’une « sanction d’une autre nature »c’est-à-dire « leur expulsion du territoire »at-il expliqué.
425 personnes interpellées
Par ailleurs, le parquet a indiqué que « les auteurs des multiples tags constatés mardi (n’avaient) pas encore été identifiés ».
Une soixantaine d’étoiles de David, symbole de la faith juive et de l’État d’Israël, ont été dessinées au pochoir bleu sur plusieurs façades d’immeubles du 14e arrondissement de Paris.
Une enquête a été ouverte pour « dégradation du bien d’autrui aggravée par la circonstance qu’elle a été commise en raison de l’origine, la race, l’ethnie ou la faith » et confiée à la Sûreté territoriale de Paris.
Le parquet a précisé ne pas savoir si ces tags « ont pour mais d’insulter le peuple juif ou d’en revendiquer l’appartenance, notamment puisqu’il s’agit de l’étoile bleue » et non jaune, tout en estimant nécessaire d’enquêter, « au regard du contexte géopolitique et à son maintien au sein de la inhabitants ».
Des tags antisémites ont été découverts ailleurs dans Paris et dans d’autres villes de France.
Depuis le 7 octobre, début de la guerre entre Israël et le Hamas, « 857 actes antisémites » ont été recensés en France et « 425 » personnes ont été interpellées, avait indiqué mardi le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.