Depuis leur retour en France, les marcheuses s’organisent pour glaner et rassembler le most de témoignages. 200 femmes ont été touchées par une gastro-entérite aiguë, une quinzaine de marcheuses ont même été hospitalisées fin octobre.
Diarrhées, vomissements à répétition et nombreux malaises. Voilà le memento qui reste ancré dans la mémoire des individuals au trek Rose Journey, organisé dans le désert marocain le 26 octobre dernier.
200 femmes ont été touchées par une gastro-entérite aiguë, une quinzaine de marcheuses ont même été hospitalisées fin octobre. Les individuals blâment les circumstances d’hygiène du campement et respectent le responsable de l’organisateur de l’événement.
Une plainte bientôt déposée ?
À la suite de cet incident, un collectif a lancé un groupe de messages pour recueillir des témoignages. “Beaucoup de femmes se sont ralliées, des femmes touchées”, explique Filipo Costanzo, mari de l’une des trekkeuses touchées par l’incident.
“Des femmes, non seulement de ce trek-là, mais aussi d’un autre qui était organisé dix jours auparavant. On va se battre pour ma femme, pour son amie”, explique ce dernier au micro de BFM Marseille Provence.
Le collectif souhaite porter l’affaire en justice. De son côté, Désertour, l’organisateur du Trek indique une coopération à l’enquête sanitaire menée sur le camp pour déterminer la trigger de l’épidémie.
“Je me suis effondrée au sol”
Entre 800 et 900 femmes se sont lancées dans un trek “d’orientation et solidaire” à travers les dunes du désert à la fin du moins d’octobre dernier. Cinq jours de marche proposés par l’opérateur français Désertours pour la bonne trigger: la sensibilisation au most cancers du sein.
Pourtant, rien ne s’est passé comme prévu. “Je me suis effondrée au sol”, rembobine Isabelle Brunel, une trekkeuse, au micro de BFMTV.
Les individuals “étaient extrêmement malades, avec des diarrhées et des vomissements abondants”, raconte-t-elle au micro de BFM Lyon. “C’était la putréfaction dans tout le camp.”
De l’avis des trekkeuses, les circumstances d’hygiène du campement sont à l’origine de l’épidémie. “Les cuisines et les sanitaires ne sont pas très loin, séparés de quelques mètres. L’évacuation de toutes ces toilettes, c’était un tuyau qui allait derrière les tentes sanitaires, qui allait dans une fosse qui avait été creusée. Tout était à l’air libre”, se souvient Isabelle Brunel.
Les individuals ont depuis regagné la France, notamment through un vol spécialement affrété par Mutuaide, assurance chargée de couvrir l’événement.