- Pour permettre la valorisation des biodéchets des habitants, plusieurs métropoles optent pour les « factors d’apport volontaires », des bornes où l’on peut venir déverser ses épluchures et restes de repas.
- Comme à Lyon ou Strasbourg, ces poubelles d’un nouveau style débarquent en nombre dans les différents quartiers de Nantes. Et sur les trottoirs, « on ne peut pas les manquer ».
L’une a été fixée au sol à l’entrée d’une résidence, deux autres près de l’arrêt de bus, encore trois au bout de la rue… Depuis quelques semaines, les habitants du quartier Doulon-Bottière à Nantes voyez pousser sur les trottoirs de nouvelles poubelles par centaines. « Ah, ça, il y en a partout, confirme Laurianne, qui en a compté pas moins de huit sur le courtroom trajet qui la ramène chez elle. Vu remark elles sont mastoc, on ne peut pas les manquer. Mais au moins, il y a de quoi en contenir des épluchures ! »
Alors que la loi exige aux collectivités de fournir une resolution de tri des biodéchets à leurs habitants à partir du 1er janvier 2024, ça bouge dans certaines grandes villes. UN Nantes et dans plusieurs métropolesplutôt en avance sur la query et donc particulièrement connue, c’est la resolution des « factors d’apports volontaires » qui a été choisi pour les différents quartiers, hors centre-ville.
D’ici au printemps 2024, près de 2.500 bennes blanches et marron à pédale vont donc se déployer aux quatre pièces de la Cité des ducs pour recevoir les restes alimentaires des habitants, qui en rapportent 45 kg par an. « Ce n’est pas très beau, mais ça peut être intéressant, juge une habitante croisée rue du Croissant. Comme pour tout, on s’habituera ! » A Lyon, le mouvement est le même : la millième borne vient d’être inauguréeavec un objectif de doubler rapidement.
Un collecteur pour 50 foyers
En take a look at depuis plusieurs années à Nantes nord, le système aurait déjà fait ses preuves. D’après Mahel Coppey, vice-présidente en cost des déchets à Nantes métropole, quatre tonnes sont déjà collectées chaque semaine dans ce quartier puis acheminées vers une plateforme de compostage à Vallet, dans le vignoble nantais. Et les erreurs de trois seraient minimes (environ 5 %) d’où la volonté de généraliser le service, et de renforcer encore le maillage, quitte à ce qu’il puisse paraître excessif.
« On a démarré à un level d’apport pour 65 foyers, mais pour un service réel utile et de proximité, on est passé à un level pour 50, explique-t-on à Nantes métropole. La signalétique est volontairement marquée pour qu’on les remarque, que les habitants s’emparent de ce nouveau geste. Les emplacements ont été choisis pour leur visibilité tout en répondant à des règles d’implantation assez strictes, pour ne pas généraliser le cheminement piéton par exemple. » A titre de comparaison, dans la métropole de Strasbourg1.800 collecteurs seront installés d’ici à 2025, à raison d’un pour environ 300 habitants.
Pour aider à convertir les Nantais, des eaux hermétiques accompagnées d’un petit information sont en cours de distribution (ou disponibles dans les mairies de quartier concernées) par des brokers, ce qui permettra de stocker ses épluchures chez soi avant de toutes les jeter d ‘un coup d’Etat. La collectivité veut également rassurer sur le « système antinuisible » installé au fond des bennes, qui sera vidé une fois par semaine et « nettoyé régulièrement » notamment l’été.
Sur l’ensemble de la métropole, les déchets alimentaires représentent un potentiel de gisement de 29 000 tonnes par an. Le coût de la collecte de ces biodéchets (calculé grâce à l’expérimentation menée à Nantes-Nord) est de 11 euros par an et par habitant.