L’armée israélienne affirme, vendredi soir, avoir augmenté ses frappes à Gaza d’une “manière très significative”. La responsable pour MSF des opérations en Palestine plaide pour “un cessez-le-feu”.
Publié
Temps de lecture :
2 minutes

“Ce qu’il se passe actuellement ne fait qu’amplifier la crise humanitaire et la scenario horrible dans laquelle se trouve la inhabitants civile prise au piège dans Gaza depuis trois semaines”a alerté vendredi 27 octobre sur franceinfo Sarah Château, responsable pour Médecins sans frontières (MSF) des opérations en Palestine, alors que l’armée israélienne a annoncé avoir intensifié ses frappes “d’une manière très significative” sur la bande de Gaza, au 21e jour de sa guerre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas.
“La scenario est déjà catastrophique. Les Gazaouis se prennent une avalanche de bombardements sans précédent depuis trois semaines”, souligne Sarah Château. La responsable de MSF guarantee n’avoir “pas perdu le contact” pour le second avec les équipes sur place automotive il est attainable de “les joindre par téléphone satellite tv for pc”. Mais elle précise que l’ONG a “300 collègues palestiniens, gazaouis”avec qui elle n’a “pas nécessairement le niveau d’info et de contacts”. Sara Château confie avoir perdu “le fil de communication avec eux”. “On s’inquiète énormément”. Elle témoigne que “l’intensification des bombardements” vendredi 27 octobre “est de nature très inquiétante” pour ses collègues “qui essaient de trouver refuge là où ils peuvent”.
Alors que le porte-parole de l’armée israélienne a accusé vendredi 27 octobre le Hamas d’utiliser le principal hôpital de Gaza, l’hôpital Al Shifa, comme bouclier humain pour dissimuler ses tunnels et ses centres opérationnels, Sara Château s’indigne . “Il n’est pas query de bouclier humain. C’est juste un hôpital. Et dans un hôpital, on prend des blessés. Et les bombardements ont lieu de façon intensive depuis maintenant trois semaines, avec un nombre de blessés énorme”.
1 000 lits pour 5 000 sufferers
L’hôpital Al Shifa comporte “environ 1 000 lits”détaille le responsable de MSF, avec “4 000 à 5 000 sufferers pris en cost en permanence”avec “des blocs opératoires qui ne peuvent plus accueillir le quantity de sufferers” et “des médicaments qui ne sont plus là parce qu’il n’y a pas assez de camions qui rentrent”. Cet hôpital est juste “une construction médicale avec des blessés et une inhabitants civile qui a besoin de se rendre dans des hôpitaux et qui a besoin d’être prise en cost”. “C’est vraiment essential de préserver une capacité médicale, de préserver la possibilité à cette inhabitants de pouvoir aller chercher des soins vu l’ampleur des bombardements auxquels elle fait face”.
Vendredi 27 octobre, Emmanuel Macron a appelé depuis Bruxelles à une “trêve humanitaire” entre Israël et le Hamas pour protéger les civils à Gaza, estimant que la riposte israélienne devait “mieux cibler” les “terroristes”. “Il faut y croire”réagit Sarah Château. “C’est le seul espoir qu’on a”. MSF “a fait appel au président Emmanuel Macron, à tous les réseaux de négociation et de voie diplomatique qu’on pouvait avoir pour demander cette trêve humanitaire”. Maïs “idéalement”la responsable pour MSF des opérations en Palestine plaide pour “un cessez-le-feu”. “Des trêves humanitaires et des endroits sécurisés sont essentiels pour qu’on puisse apporter des soins minimal et qu’on puisse aider à protéger la inhabitants civile dans certains endroits et qu’on puisse les secourir”. “Tous les efforts qui seront faits en ce sens, on a envie d’y croire”ajoute Sarah Château.