Les sociétés françaises de Lycamobile ont été condamnées jeudi 26 octobre à Paris à 10 thousands and thousands d’euros d’amende pour blanchiment et escroquerie à la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), l’ancien PDG du groupe se voyant infliger de la jail ferme et une lourde amende pour complicité de ce second délit. Dans un communiqué, Lycamobile « déplorer la décision » et « annonce avoir fait appel ». Près de quatre mois après le procès, le tribunal a jugé que les sociétés de cartes et recharges téléphoniques avaient « participé sciemment à un système complexe et élaboré de blanchiment »entre 2014 et 2016, qui a concerné 17 thousands and thousands d’euros.
Ce système « opaque », qui impliquait une série de sociétés-écrans, deux commerciales de Lycamobile et des revendeurs dans le quartier parisien de la Chapelle, fonctionnait au revenue d’entreprises du bâtiment en demande de money pour rémunérer illégalement des salariés. Les entreprises ont, en outre, été reconnues coupables d’avoir « trompé » le fisc fr « dévoyant » un régime légal permettant de s’exonérer de la TVA, dans le cadre d’une « stratégique » pour être plus « rivales ».
« Les accusations de blanchiment d’argent concernent les activités de deux commerciaux ayant été mis à pied et licenciés dès la découverte de cette activité parallèle »a réagi Lycamobile, qui affirme pour la TVA avoir « simplement eu recours au cadre réglementaire propre au secteur de la téléphonie, comme l’a admis le tribunal ». Lycamobile Companies s’est vu infliger 3 thousands and thousands d’euros d’amende et Lycamobile France 7 thousands and thousands d’euros.
L’ancien patron condamné à dix-huit mois ferme
L’ancien patron britannique du groupe, Christopher Tooley, a été condamné pour complicité d’escroquerie à la TVA à trois ans d’emprisonnement dont dix-huit mois ferme – une peine aménageable – et 250 000 euros d’amende, avec une interdiction de gérer une entreprise pendant cinq ans, relevant immédiatement même en cas d’appel. L’autre dirigeant britannique du groupe, Andrew England, a, lui, été détendu. Le directeur général gérant des deux sociétés, Alain Jochimek, a été condamné dans les deux volets de l’affaire, à trois ans de jail dont dix-huit mois ferme à purger sous bracelet électronique, avec une amende de 120 000 euros et la même interdiction de gérer.
Huit autres personnes ont, enfin, été sanctionnées pour avoir été des « maillons » de ce « circuit de blanchiment », à des peines allant de la jail avec sursis à dix-huit mois ferme sous bracelet électronique, assorties d’amende entre 5 000 et 20 000 euros. En revanche, l’Etat français, qui avait demandé 7,9 thousands and thousands d’euros de dommages et intérêts, a été débouté : le tribunal a jugé qu’il ne pouvait pas l’indemniser, n’étant pas saisi de faits de fraude fiscale, mais d’escroquerie.