C’est ce qu’a affirmé le commandant du navire déployé en Méditerranée orientale, alors qu’un deuxième bâtiment amphibie devrait être envoyé pour soutenir les hôpitaux de Gaza.
Un gros navire, mais, pour l’immediate, un petit hôpital. Mercredi 25 octobre, à l’challenge de la visite d’Emmanuel Macron en Israël, en Jordanie et en Égypte, le porte-hélicoptères amphibie (PHA) Tonnerre à appareillé de son port d’attache de Toulon en route de la mer Méditerranée orientale . Mission principale : porter une help aux hôpitaux de Gaza, débordés par le flux de blessés depuis le déclenchement de la guerre entre Israël et le Hamas au lendemain de l’attaque sans précédent du groupe islamiste contre l’État hébreu, le 7 octobre.
Ce navire de 20.000 tonnes – le plus imposant de la Marine française, derrière le porte-avions Charles de Gaulle – disposer, en plus de ses capacités aéronavales et amphibies, d’un hôpital embarqué mettant en œuvre deux blocs opératoires et une grosse soixantaine de lits.
Mais cette fois, le Tonnerre, actuellement au massive du Liban, ne dispose pas de telles capacités. Le navire de 200 mètres de lengthy ne peut accueillir actuellement que «deux blessés très graves» et «deux blessés tombes», a confié le commandant Schaar, pacha du porte-hélicoptères, aux journalistes de France Data présents à bord, qui ont pu observer qu’il n’y avait actuellement aucun affected person pris en cost.. «Compte tenu de l’armement en ressources humaines, on n’est pas en capacité d’utiliser l’ensemble de ces locaux. Et par exemple, il y a deux blocs opératoires qu’actuellement nous ne pouvons pas armer de manière simultanée», a précisé le médecin-chef Florent.
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Deux frégates et des avions de transport
Il faut dire que le Tonnerrequi prépare son prochain déploiement dans le cadre de la mission «Jeanne d’Arc» de fin de formation des élèves-officiers de l’École Navale, n’avait pas prévu de faire route vers Gaza et s’en revenait tout juste de l’exercice européen MILEX 23, un entraînement à la gestion de crise qui s’ est déployé mi-octobre au massive de la base otanienne de Rota en Espagne, avec la participation à cette event d’un vital détachement de l’armée de Terre et de l’armée de l’Air.
À ce stade, l’objectif du président de la République – soutenir les hôpitaux de Gaza – apparaît comme un vœu pieux. Déjà, le surlendemain de son appareillage, Le Figaro écrirait que le porte-hélicoptère «naviguait à vide, sans answer pour évacuer des blessés de Gaza ni fret – ou presque – dans sa cale», précisant «le bâtiment sera en mesure de charger du matériel au fil de ses escales. L’aide médicale et humanitaire qui pourra être acheminée vers Gaza sera stockée dans le hub logistique ouvert en Égypte».
Par commun Le Figaro ce vendredi, l’état-major des Armées ne confirme pas pour les capacités médicales actuelles du navire et botte en touche – «les Armées ont déployé un dispositif militaire robuste, réactif et modulable» -, argument de l’ensemble des moyens présents sur zone, au-delà du seul porte-hélicoptères Tonnerre.
Le PHA n’est effectivement pas le seul navire français sur zone. Il a rejoint deux frégates déjà présentes en Méditerranée orientale, la frégate multimissions (FREMM) Alsace et la frégate légère furtive (FLF) La Fayette. «Le dispositif est complété par des avions de transport tactiques A400M qui participent à l’acheminement de l’aide humanitaire au plus proche de la crise», précise l’état-major des Armées qui évoque « plusieurs dizaines de tonnes de fret humanitaire à vacation spot de Gaza» déjà livrés, through l’Égypte.
Surtout, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a annoncé jeudi soir au micro de France data le déploiement prochain, en «cours de planification», d’un deuxième porte-hélicoptères, le Dixmude, navire jumeau du Tonnerre et troisième et dernier PHA de la classe Mistral. Il sera prêt à appareiller «autour de la mi-novembre», cette fois-ci avec «des lits prêts à accueillir des sufferers», selon la radio de service public, qui cite l’entourage du ministre. «Des éléments de notre médecine militaire», notamment des «antennes de chirurgie avancée», pourrait être déployé, a confirmé Sébastien Lecornu, actuellement en visite au Liban. «C’est autant d’objets, de moyens que la France met sur la desk», a-t-il précisé.
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«Faire effet de levier»
Pour l’immediate, le rôle du Tonnerre est surtout d’envoyer un message de nature politique, alors que la France cherche aussi à porter sa voix au Proche et Moyen-Orient. Déployer un navire, surtout de ce tonnage, est toujours, en soi, un sign diplomatique fort, même si cette présence de la Marine nationale – permanente en Méditerranée orientale, avec au moins une frégate sur zone – reste mineure par rapport à l’armada américaine qu’elle côtoie. L’US Navy déploie deux groupes aéronavals au massive de Gaza, dont son tout nouveau porte-avions de classe Gérald Ford.
Mais, à propos du PHA Tonnerre, Sébastien Lecornu réfute tout effet de communication. «On veut emmener d’autres pays. Nous mettons beaucoup de moyens sur la desk pour faire effet de levier. Le statut de nation-cadre, c’est comme un gros bloc de multiprise, dans lequel nous-mêmes, on remplit quelques prises et on permet à d’autres pays de venir se connecter, de venir assembler des moyens.», a précisé le ministre des Armées au micro de France Data.
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