Au moins 3 478 personnes ont été tuées et plus de 12 000 autres blessées dans la bande de Gaza depuis qu’Israël a commencé à bombarder l’enclave côtière depuis le 7 octobre, a déclaré mercredi le ministère de la Santé contrôlé par le Hamas.
Au moins 1 300 Israéliens ont été tués dans les attaques du Hamas qui ont déclenché le dernier conflit, tandis qu’au moins 199 personnes auraient été prises en otage par le groupe militant.
L’hôpital d’Al-Ahil, qui était rempli de blessés et d’autres Palestiniens cherchant refuge, a été détruit lors d’une frappe aérienne mardi soir. Selon les déclarations officielles, 500 personnes ont été tuées dans l’explosion.
Le Hamas a imputé la responsabilité à une frappe aérienne israélienne, tandis que l’armée israélienne a imputé la responsabilité à une roquette ratée par d’autres militants palestiniens.
Indignés par l’explosion de l’hôpital, le président palestinien Mahmoud Abbas et le roi Abdallah II de Jordanie ont annoncé qu’ils se retiraient du sommet arabe prévu mercredi avec le président Joe Biden.
La Jordanie, la Syrie, l’Arabie saoudite, l’Irak, l’Égypte et d’autres pays arabes ont condamné l’attaque de l’hôpital ou déclaré des jours de deuil nationwide.
Le président égyptien Abdel-Fattah el-Sissi a déclaré que l’explosion de l’hôpital constituait une violation flagrante du droit worldwide et de l’humanité.
Des manifestations ont éclaté dans certaines villes arabes.
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