Tandis que la riposte d’Israël contre le Hamas s’intensifie dans la bande de Gaza, la tenue d’une conférence humanitaire au revenue de la inhabitants de l’enclave, jeudi 9 novembre, à l’Elysée, à tout d’un délicat pari.
Monté en moins d’une semaine à la demande d’Emmanuel Macron, le rendez-vous half d’un constat easy : « Mobiliser la communauté internationale afin d’obtenir des résultats tangibles et de répondre aux besoins les plus urgents », a justifié la présidence de la République mercredi. Mais en pleine guerre, un peu plus d’un mois après les attaques terroristes du Hamas contre l’État hébreu – ils ont fait 1 400 morts et plus de 240 otages, le 7 octobre –, l’initiative suscite de nombreux doutes.
A la veille de la conférence, M. Macron et les officiels français ont d’ailleurs eu fort à faire pour convaincre de l’opportunité d’un tel événement, alors qu’Israël refuse toute idée de cessez-le-feu, voire de pause humanitaire, dans les combats engagés dans la bande de Gaza – ils ont fait plus de 10 300 morts selon le bilan du ministère de la santé de l’enclave contrôlée par le Hamas, « des milliers » selon le Pentagone.
« La lutte contre le Hamas doit se faire dans le respect du droit worldwide humanitaire et de la safety de la inhabitants civile »rappelle l’entourage du chef de l’Etat, où l’on reconnaît qu’« aujourd’hui, il y a trop de victimes civiles » palestiniennes. Mais l’Elysée se garde bien d’appeler à un cessez-le-feu, au nom du droit d’Israël à se défendre. Cette place suscite une levée de boucliers dans les capitales arabes, au level que certains officiels français ont redouté une forme de boycott de la conférence.
Obtenir des « résultats tangibles »
Dans ce contexte tendu, la liste de quelque 80 États et organisations members n’a été dévoilée que mercredi en fin d’après-midi. Le premier ministre de l’Autorité palestinienne, Mohammed Shtayyeh, est attendu, et non Mahmoud Abbas, son président. Aucun chef d’État des pays de la région ne fera le déplacement, à l’avant-veille d’un sommet de la Ligue arabe en Arabie saoudite. Israël n’a pas été invité mais sera tenu informé des discussions, assurer les officiels français.
Si les dirigeants des Etats européens les plus favorables à la trigger palestinienne – Irlande, Grèce, Chypre – seront bien à Paris, les autres, dont l’Allemagne et l’Italie, se feront représenter à un niveau ministériel, voire diplomatique. Quant aux Etats-Unis, ils envoient la sous-secrétaire d’Etat à la sécurité civile et aux droits de l’homme, Uzra Zeya. Des ONG, dont le Comité worldwide de la Croix-Rouge (CICR), des agences multilatérales, comme l’Workplace des Nations unies chargé des réfugiés palestiniens (UNWRA), seront présentes.
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