Après une part de relative accalmie, les enquêtes sur le terrain reprennent de plus belle dans l’enquête sur l’énigmatique disparition du petit Émile, deux ans et demi, le 8 juillet dernier dans le hameau du Haut-Vernet situé sur la commune du Vernet (Alpes-de-Haute-Provence). Selon nos informations, les gendarmes de la part de recherches de Marseille ont mené ce mardi une perquisition dans une propriété située au Vernet, à l’extérieur du village et à environ 4 kilomètres en contrebas du hameau du Haut-Vernet, où la famille maternelle d’Emile possède une maison et où l’enfant a été vu la dernière fois.
Le domicile perquisitionné ce mardi serait la propriété d’une famille d’agriculteurs qui possède également des terres à proximité du Haut-Vernet. Début juillet, au second de la disparition d’Emile, c’était le temps de la moisson et des engins agricoles (tracteurs et moissonneuses) étaient justement en activité. L’hypothèse sous-jacente serait celle d’un accident éventuellement maquillé en disparition.
L’un des membres de la famille concernés par cette perquisition est connu de la justice pour des délits mineurs. Il a d’ailleurs été suspecté dans les premiers temps des enquêtes, notamment en raison de ses habitudes de conduite au volant de son tracteur, considérées par plusieurs habitants du Vernet comme risquées. Plus globalement, ce jeune homme voudrait, selon une supply proche du file, « parler de lui automobile il ne correspond pas aux codes locaux ». Toutefois, aucune mesure de garde à vue n’a été lancée pour l’heure.
Contacté, le procureur de la République d’Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon, a confirmé ce mardi l’opération du jour, évoquant « un approfondissement d’enquêtes en cours ou déjà réalisé ». Les vérifications, opérées avec le concours de chiens spécialisés et de drones, ont pris fin en début de soirée ce mardi, sans qu’une hint d’Emile ne soit retrouvée. Mais les opérations judiciaires vont se poursuivre tout au lengthy de la semaine. La dernière opération energetic remonte début septembre, lorsque les gendarmes ont vérifié la dalle située dans la résidence secondaire d’un homme au Haut-Vernet. Une inspection start à la suite de la détection, grâce au passage d’un géoradar pendant l’été, d’une tache suspecte sous la floor de la terrasse. Vérification faite, il ne s’agissait finalement que d’une couche de placo qui ne dissimulait rien de notable.
Un mystère tenace
Accident, enlèvement, meurtre ? La disparition très inquiétante du petit Émile s’est muée dans une enquête criminelle de grande ampleur depuis l’ouverture d’une data judiciaire par le parquet d’Aix-en-Provence pour « enlèvement et séquestration ». Le petit garçon, dont les mother and father vivent dans le village de la Bouilladisse (Bouches-du-Rhône), venait de se réveiller d’une sieste et jouait dans le jardin de la maison secondaire de ses grands-parents lorsqu’il a subitement disparu , sans crieur gare.
Deux témoins disent l’avoir aperçu descendre la pente du village en fin d’après-midi, seul. Lors de sa disparition, ses mother and father n’étaient pas présents. En revanche, outre les grands-parents se retrouvent plusieurs des propres enfants de ces derniers dans la maison, tous mineurs. La mère d’Émile est en effet l’aînée d’une grande fratrie de dix enfants. La famille du petit garçon, qui s’astreint à un silence complete mise en partie deux entretiens à Famille Chrétienne, est réputée particulièrement pieuse.
Les gendarmes, qui admettent être confrontés à un mystère particulièrement tenace faute de traces de l’enfant, n’excluent pour l’heure aucune piste. Mais les semaines passant, ils envisagent sérieusement la piste de l’intervention d’une tierce personne. De nombreuses fouilles ont été effectuées dans les kilomètres autour du lieu de la disparition, rapidement après l’alerte donnée par la grand-mère d’Émile, sans qu’aucun corps ne soit retrouvé.
Une méthode d’enquête en colimaçon
Fidèles à une méthode d’enquête en colimaçon, les gendarmes de la part de recherches de Marseille s’attachent à identifier toutes les personnes potentiellement suspectes, depuis l’environnement familial le plus proche du petit garçon jusqu’aux touristes de passage dans la région . En septembre, ils ont ainsi demandé à plusieurs communes situées jusqu’à une vingtaine de kilomètres du Vernet de leur fournir la liste des personnes inscrites sur les registres des hôtels, des campings et des résidences locatives. Ce travail de fourmi, systématique et laborieux, vise à repérer notamment la présence de toute personne inscrite au FIJAIS (fichier des infractions sexuelles ou violentes) ou plus largement connue des providers de police et de gendarmerie.
En dehors de ce massive éventail de vérifications réalisées depuis des semaines en flux continu et dans un rayon croissant, bien d’autres hypothèses continuent d’être analysées et soupesées. Les enquêteurs sont bien obligés, notamment, d’identifier d’éventuels conflits, plus ou moins anciens, qui pourraient pu opposer la famille d’Émile, en particulier la branche maternelle, à des individus animés encore aujourd’hui de mauvaises intentions.