La fusillade a fait deux morts et deux blessés dans la nuit de samedi à dimanche vers 1 h 30 du matin. La procureure de la République de Nîmes vient de publier un communiqué de presse dans lequel, elle confirme le bilan des personnes décédées et de deux blessées. Deux victimes connues de la justice.
Après la fusillade qui s’est produite dimanche vers 1 h 30 du matin, le parquet de Nîmes vient de confirmer le décès de deux hommes et le profil des victimes dans un communiqué rendu public vers 11 h 45.
“À la suite de multiples tirs d’armes à feu, deux personnes décédaient, tandis que deux autres, blessées, étaient ensuite conduites à l’hôpital”, indique le parquet par la voix de Cécile Gensac, procureure de la République. Elle précise en outre que “les deux personnes décédées étaient âgées de 24 et 25 ans. L’une d’elles était connue de la justice pour des faits d’infraction à la législation sur les stupéfiants et de proxénétisme. Lune seconde était inconnue des companies de la justice. Les deux personnes blessées sont âgées de 24 et 25 ans”.
Deux victimes connues de la justice, l’une pour stups, l’autre pour proxénétisme
“Concernant la première victime, elle est défavorablement connue des companies de police et de gendarmerie et a notamment été également condamnée pour des infractions de proxénétisme. La seconde victime est inconnue des companies de la justice. Sur place, plusieurs étuis provenant probablement des tirs ont été récupérés et sont en cours d’exploitation. “Les enquêtes ont été confiées à la brigade des recherches de Bagnols-sur-Cèze, related du groupement de gendarmerie du Gard et à la part de recherches du Gard”, ajoute la procureure Gensac.a scène de la fusillade s’est déroulée devant un débit de boissons qui était fermé au second des tirs a précisé le parquet de Nîmes.
Selon nos informations, les tirs se sont produits à proximité de la place du Coq à Pont-Saint-Esprit. Certains témoins auraient entendu une vingtaine de détonations, un autre riverain pense qu’il y a eu davantage de tirs. Sur place les gendarmes auraient retrouvé de nombreux étuis. Ce qui explique les dégâts humains avec deux personnes décédées.
Un des riverains serait intervenu pour porter secours à un des blessés et aurait même tenté de réanimer le jeune homme en lui faisant un therapeutic massage cardiaque. Malgré ce geste, cette victime serait décédée sur place. La piste d’un règlement de comptes semble donc privilégiée à ce stade de l’enquête des militaires dans la part de recherches de Nîmes. Mais ce qui n’exclut aucune autre piste. Dans des dossiers de cette nature, les enquêteurs ne négligent aucune hypothèse.