UNvec des creux pouvant atteindre 9 mètres au giant des côtes, des vents supérieurs à 100 km/h conjugués à de grandes marées aux coefficients autour de 100, la tempête Céline a balayé le bassin d’Arcachon vendredi 27 et samedi 28 octobre, et ne l’a pas épargné. À quelques centimètres près, on a même failli atteindre les valeurs de la horrible tempête Xynthia de 2010. Ce lundi 30 octobre, l’heure est au bilan pour les habitants, les élus et les professionnels de la mer du Bassin. Et pour ces derniers, une véritable « course contre la montre » est engagée.
UNvec des creux pouvant atteindre 9 mètres au giant des côtes, des vents supérieurs à 100 km/h conjugués à de grandes marées aux coefficients autour de 100, la tempête Céline a balayé le bassin d’Arcachon vendredi 27 et samedi 28 octobre, et ne l’a pas épargné. À quelques centimètres près, on a même failli atteindre les valeurs de la horrible tempête Xynthia de 2010. Ce lundi 30 octobre, l’heure est au bilan pour les habitants, les élus et les professionnels de la mer du Bassin. Et pour ces derniers, une véritable « course contre la montre » est engagée.
« Je n’ai jamais vu de tels dégâts. C’est comme si le banc d’Arguin était passé dans une machine à laver », témoigne Olivier Laban, président du Comité régional de la conchyliculture Arcachon Aquitaine (CRCAA), qui s’est rendu sur place lundi matin. Automotive le principal impression pour les ostréiculteurs qui travaillent sur le banc d’Arguin, c’est la destruction du matériel et surtout l’enfouissement sous 3 à 4 mètres de sable de leurs parcs dans la conche sud. La moitié des concessions du banc est concernée et il ne sera de toute façon plus doable d’exploiter la conche sud cet hiver.
Quais arrachés
« Nous avons peu de temps pour sauver les huîtres qui risquent de mourir sous le sable, automobile une nouvelle tempête est annoncée à partir de mercredi soir. On pourra travailler ce mardi et mercredi matin. On se mobilise mais ce n’est pas facile. » Le banc d’Arguin avait déjà été fortement affecté par la tempête Aline il ya plus d’une semaine. Céline en a remis une couche et le sud du banc n’est plus que l’ombre de lui-même. De même, les plages océanes, du Petit Good à La Salie, avaient considérablement reculé. Ce week-end, les falaises de sable ont encore cédé du terrain. Ces plages ont d’ailleurs été fermées au public.
« Nous avons peu de temps pour sauver les huîtres qui risquent de mourir sous le sable »
Plage du Petit Good lundi matin, la plage n’existe presque plus devant des falaises abruptes.
B.B.
Mais ce n’est pas tout pour les ostréiculteurs. Ce sont eux, encore, qui ont subi les plus importants dégâts de cette tempête sur la presqu’île de Lège-Cap-Ferret, en raison aussi d’un fort vent de sud. Lundi après-midi, le maire de la commune Philippe de Gonneville, le sous-préfet Ronan Léaustic et Olivier Laban ont fait le tour des villages ostréicoles, jusqu’à la pointe chez Benoît Bartherotte. Des quais et passerelles ont été arrachés par la houle et le ponton du membership nautique de Claouey a été détruit. Claouey et Le 4 sont d’ailleurs les villages les plus concernés. Plusieurs cabanes y ont été largement inondées, ainsi que quelques habitations en dépit des barrages de sable qui avaient été installés.
Lundi après-midi, le maire de Lège-Cap-Ferret montre au sous-préfet Ronan Léaustic les effets de la tempête au village du 4, dans la cabane d’une ostréicultrice qui a subi quelques dégâts.
Patrice Bouscarrut
Ailleurs, les conséquences sont moindres. L’eau est certes passée par-dessus bord, mais elle a surtout atteint quelques cabanes. À Andernos par exemple, plusieurs ateliers d’ostréiculteurs et quelques eating places du port d’ostréicole ont eu les pieds dans l’eau. Mais les providers municipaux ont surtout rempli des camions d’algues et de varech qui bouchaient les avaloirs d’eau de pluie. Pas grand-chose non plus du côté de La Teste, et à peine plus à Gujan-Mestras. L’eau ya inondé des rues proches du Bassin et des voitures se sont retrouvées les roues dans l’eau. Un bout de quai est aussi tombé au port de Larros. « Nous avons fermé les accès aux ports, mais il y avait quand même beaucoup de badauds. Il faut être prudent. Notre crainte, c’est maintenant la tempête à venir. On se prépare », explique la maire de Gujan-Mestras, Marie-Hélène des Esgaulx.
Digues endommagées
Automotive une tempête peut en cacher une autre. La nouvelle, Ciaran, arrive mercredi soir. Les vents annoncés sont aussi forts que le week-end dernier, voire davantage, et même si les coefficients sont autour de 70 au lieu de 100, ils restent élevés. On devrait retrouver les mêmes sur les côtes de 40 à 60 centimètres à certains endroits. Benoît Bartherotte, qui a vu les vagues déferler ces derniers jours sur sa digue à la pointe du Cap Ferret, s’inquiète d’un nouvel épisode météorologique aussi puissant. « Des digues ont été endommagées dans les 44 hectares entre Chez Hortense et la plage du tram et des travaux d’urgence viennent d’être décidés », indique d’ailleurs lundi soir le maire Philippe de Gonneville, qui attend également « avec inquiétude la dépression qui arrive ».
Après le coup de tabac de ce week-end et celui prévu en fin de semaine, c’est alerte rouge sur le littoral. Remark se prépare, conséquences quelles, quelle affect sur l’érosion du trait de côte ? TV7/« Sud Ouest » suggest un « Ça fait débat » spécial tempête avec Olivier Laban, président du Comité régional de la conchyliculture Arcachon Aquitaine et Adrien Debever, premier adjoint au maire de Lacanau, commune en première ligne face à l’érosion, ce mardi à 18 heures sur TV7 et sudouest.fr
Un quart de la pluviométrie annuelle
Il est tombé 200 millimètres d’eau ces derniers jours sur le bassin d’Arcachon, soit un quart de la pluviométrie annuelle de 830 millimètres en moyenne. Ces pluies, associées aux grandes marées et aux vents, ont eu des conséquences sur le réseau d’eau pluviale géré par le Syndicat intercommunal du bassin d’Arcachon et pour celui de l’assainissement géré par Eloa. En dépit des postes de pompage, de l’entretien et des ouvrages, les quantités venant du ciel ou de la mer ont été telles que les eaux usées et pluviales se sont mélangées.